Le sport est loin d’avoir été un thème central de la campagne présidentielle 2012.
Pourtant, François Hollande et Nicolas Sarkozy, les deux candidats qualifiés pour le second tour de l’élection, se sont livrés au quotidien sportif L’équipe.
Le candidat du Parti Socialiste s’est exprimé le premier dans un entretien paru vendredi dernier (compte-rendu disponible ici : http://sport-and-blog.blogspot.fr/2012/04/politique.html#more), alors que l’interview du président sortant a été publiée samedi. Après François Hollande, nous allons donc revenir sur les principales déclarations de Nicolas Sarkozy.
Pourtant, François Hollande et Nicolas Sarkozy, les deux candidats qualifiés pour le second tour de l’élection, se sont livrés au quotidien sportif L’équipe.
Le candidat du Parti Socialiste s’est exprimé le premier dans un entretien paru vendredi dernier (compte-rendu disponible ici : http://sport-and-blog.blogspot.fr/2012/04/politique.html#more), alors que l’interview du président sortant a été publiée samedi. Après François Hollande, nous allons donc revenir sur les principales déclarations de Nicolas Sarkozy.
On sait que Nicolas Sarkozy est un sportif. Le Président de la République a démontré plusieurs fois au cours de son quinquennat qu’il aimait pratiquer le sport pour garder la forme. Comme son rival socialiste, il suit l’actualité sportive de près. Il est un lecteur assidu de L’équipe et s’intéresse à de nombreux sports : football, tennis, cyclisme mais aussi natation et même haltérophilie.
Il lui arrive d'ailleurs de taper la balle avec Amélie Mauresmo ou Richard Gasquet sur la terre battue de Rolland Garros. Fan de la Grande Boucle, il admire Lance Amstrong et balaie la question du dopage : « On en a marre de voir les cyclistes persécutés comme ça. C’est le sport le plus contrôlé au monde ! ».
Pour Nicolas Sarkozy, le sport est non seulement une réponse à la crise, mais surtout « un élément fédérateur pour une nation ». C’est aussi « des valeurs, un comportement, une hygiène de vie physique et morale ».
Lorsque le président-candidat est interrogé sur le faible budget du Ministère des Sports (0,15% du budget de l’Etat, loin des 3% qu’il envisageait), il répond : « Le budget du Ministère des Sports, un peu moins de 900 millions d’euros, a augmenté de 16% malgré quatre années de crise. Mais, au fond, le budget du sport, c’est 4,4 milliards. Parce qu’il faut aussi rajouter les professeurs d’éducation physique ou encore les 160 millions que nous avons dégagés pour l’Euro. A l’arrivée, on est pas loin des 3% annoncés ».
Nicolas Sarkozy souhaite voir revenir les Jeux Olympiques d’été à Paris. A ce sujet, il déclare que « 2024 est une belle date pour ceux qui connaissent le sport, parce que cela fera cent ans que Paris n’aura pas organisé les JO ».
Alors que François Hollande exprimait la veille dans L’équipe son inquiétude vis-à-vis de la venue d’investisseurs étrangers dans le football, ce qui pourrait faire notamment faire exploser les rémunérations, le candidat de l’UMP tacle son concurrent : « On voit qu’il ne connait pas bien le sport, et cela m’attriste. L’argent du football professionnel, c’est la survie du football amateur. Il y a un système de solidarité, y compris sur les droits télé ».
Concernant l’arrivée d’Al-Jazeera dans le paysage audiovisuel français, Nicolas Sarkozy s’en satisfait car il « n’aime pas le monopole ». En outre, il est favorable au fair-play financier proposé par Michel Platini, un « homme d’une rare intelligence et d’un grand courage ».
Pour Nicolas Sarkozy, « il faut que l’on ait un Grand Prix » en France. Non seulement parce la France possède « deux constructeurs automobiles mondiaux, Renault et PSA » mais aussi parce que la Formule 1 compte désormais dans ses rangs « trois jeunes pilotes français prometteurs ».
Au sujet du choix du porte drapeau français aux prochaines Jeux Olympiques de Londres cet été, pas question pour lui de polémiquer : « Je trouve plutôt merveilleux le fait que tant d’athlètes revendiquent l’honneur de porter le drapeau français ».
Peut-on dire qu’il y a des sports de droite, des sports de gauche ? « J’espère que le sport est à l’abri des conceptions partisanes », rétorque le candidat.
Enfin, il déclare être « favorable à un schéma national des équipements sportifs » et souhaite voir se construire en France « de vraies arènes pour le sport ».
Pour terminer, les journalistes de L'équipe demandent à Nicolas Sarkozy si l’on peut comparer le combat électoral et la compétition sportive. Il répond : « Bien sûr. 1. Tous les détails comptent. 2. Il faut y penser chaque seconde. 3. Il faut vraiment être au top physiquement. 4. Le plus important : ça se joue sur l’envie. L’envie de faire ».
GM
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