La cérémonie d’ouverture fut très réussie, bien qu’un peu trop longue… On notera la touche typiquement anglaise avec la présence royale dans la tribune et sur le film de présentation. Humour de bon goût et surprenant, avec Sa Majesté comme actrice !
Quelques scènes des Jeux de 1924 à Paris, avec la merveilleuse musique des « Chariots de Feu » auraient mérité meilleur traitement.
Fort heureusement la pluie ne perturba pas la cérémonie, même si sa présence suffit à rappeler aux sportifs que les Jeux se déroulaient bien à Londres.
La suite des Jeux a été une totale réussite sportive. Le Comité d’Organisation mandaté par le CIO avait plusieurs ambitions, dont il a su parfaitement s’acquitter :
- Remplir les stades pour assurer un succès populaire indispensable aux exploits sportifs,
- Placer le sport au cœur de la société et même, l’intégrer dans le programme éducatif,
- Assurer aux acteurs et spectateurs une bonne régularité et une équité optimale, tout en garantissant leurs déplacements et leur sécurité.
Sportivement parlant, les observations des Jeux de Pékin se sont trouvées ici amplifiées…
On ne peut que constater la domination des Caraïbes sur la vitesse garçons et filles. Leur représentant le plus remarquable, Usain Bolt, a ainsi réussi à égaler sa prodigieuse réussite de Pékin en récoltant 3 titres. Alors qu’il donnait l’impression de marcher sur l’eau il y a 4 ans, il est désormais passé à la vitesse supérieure et ne se déplace plus qu’en tapis volant !
En tout cas, ses exploits et sa joie enfantine assurent à notre sport une promotion planétaire…
De son côté, l’Europe, voit sa présence sur les podiums diminuer. Grand paradoxe, sachant qu’elle organise une grande partie des meetings et assure la Direction de l’Athlétisme.
L’Asie par contre continue sa progression avec la Chine à sa tête.
Au niveau français, le titre de Renaud Lavillenie concrétise sa domination mondiale. Son envolée victorieuse laisse une empreinte que le temps n’effacera jamais.
Mekhissi quant à lui, confirme sa solidité, tandis que les promesses d’avenir de Christophe Lemaître se concrétisent.
Autre pays et autre roi de l’Athlétisme, Rudisha, a ouvert de nouvelles voies sur le 800m. Menant la totalité de la course, il a réussi à battre le Record du Monde, ce qui est très rare en Finale Olympique.
Pour finir, Eaton et Ennis personnalisent l’image idéale de l’athlète moderne. Bel exemple d’équilibre, d’harmonie et de préparation.
Les Jeux apportent une nouvelle fois la preuve que pour y figurer il faut être capable de battre ses records et de faire reculer ses limites. Le podium représente le prix de l’excellence… Sans souffrance, pas de médaille ni de gloire !
Crédit Photo : Streeter Lecka/Getty Images

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